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Bienvenue en ce joli dimanche tout gris ! Aujourd'hui, dans la série "je me fais pipi en regardant des clips horribles qui font peur", découvrons "Fade To Grey" de Visage.
Visage est un peu le prototype du groupe de new wave des années 80 : le groupe comète qui claque un bon gros tube, et qui ne relèvera jamais le défi du second. Visage c'est un combo qui a plein de membres (ne soyez pas dégoûtants), et dont le line-up (terme barbare pour désigner les composants d'un groupe à un moment T) change constamment d'année en année, voire de mois en mois. Je suis un peu méchant parce qu'ils ont commis un autre morceau qui a fait un p'tit carton en club discotheque "In the year 2525" (une reprise d'une chanson de Zager & Evans, franchement pas mémorable pour un sou, mais bon on va dire que c'était assez révolutionnaire pour l'époque, alors voilà). Groupe formé en 1978 et séparé en 1985.
Visage, c'est un peu un croisement entre le synthé de Jean-Michel Jarre et les bidouillages électroniques de Kraftwerk : ils font parti de la vague "Nouveau Romantisme", tout comme des groupes tels que Adam and The Ants, Spandau Ballet ou encore Ultravox (dont Midge Ure, le parolier de cette chanson, fera parti par la suite). Le courant principal de ce mouvement consistait à mêler avec "goût" (hum hum) la mode et la new-wave, et dont David Bowie et Roxy Music furent les principaux mentors (ah ces Anglais).
On remarque que la chanson a un sous titre (Devenir gris), parce que le petit luxe de l'époque, ce "je ne sais quoi", était justement d'avoir un peu de la langue de chez nous (dédicace à Yves Duteuil, ça fait jamais de mal) dans un morceau anglo saxon : faut avouer que ça renforce le côté inquiétant, la nénette ayant une voix relativement brrrr. Le sens des paroles, ben je pense que chacun comprend ce qu'il veut : très sincèrement à part une bonne dose métaphorique, j'ai jamais rien pigé, mais ça n'empêche pas de ressentir des trucs en l'écoutant.
Pour tout vous dire, cette chanson est un des morceaux, si ce n'est le morceau, qui m'a foutu le plus les jetons quand j'étais gosse (notamment cet espèce de "BOUUUUUUUUUUUUUU" du début, cette sirène qui me faisait cacher derrière le canapé)... Le clip, réalisé par Goldley & Creme, est une sorte d'oeuvre d'art de choses qui me mettaient le trouillomètre à zéro : même en le regardant aujourd'hui, je fais pas le fier (l'oeil qui cligne, la bouche juste en dessous, le maquillage, l'aspect fantomatique, gloups...).
Voilà, régalez vous (un p'tit conseil si vous z'êtes facilement impressionnables, ne le regardez pas dans le noir et mettez du Licence IV juste après). N'ayez pas peur, ayez confiaaaaance !^^
Visage - Fade To Grey devenir gris
envoyé par chilavert.
Bisous les p'tits loups et à demain, promis ça sera moins perturbant !
Et en bonus, le 1er morceau de Visage précité plus haut, une 'tite cover de Nouvelle Vague pas vilaine, une compo de Jean-Michel qui a une affiliation évidente. Et enfin, puisque les rosbeefs semblent avoir un peu pompé sur les froggies sur ce coup, ajoutons un morceau français qui semble s'être un tantinet inspiré de Fade to Grey (renvoyons l'ascenseur mes chers compatriotes)
Visage est un peu le prototype du groupe de new wave des années 80 : le groupe comète qui claque un bon gros tube, et qui ne relèvera jamais le défi du second. Visage c'est un combo qui a plein de membres (ne soyez pas dégoûtants), et dont le line-up (terme barbare pour désigner les composants d'un groupe à un moment T) change constamment d'année en année, voire de mois en mois. Je suis un peu méchant parce qu'ils ont commis un autre morceau qui a fait un p'tit carton en club discotheque "In the year 2525" (une reprise d'une chanson de Zager & Evans, franchement pas mémorable pour un sou, mais bon on va dire que c'était assez révolutionnaire pour l'époque, alors voilà). Groupe formé en 1978 et séparé en 1985.
Visage, c'est un peu un croisement entre le synthé de Jean-Michel Jarre et les bidouillages électroniques de Kraftwerk : ils font parti de la vague "Nouveau Romantisme", tout comme des groupes tels que Adam and The Ants, Spandau Ballet ou encore Ultravox (dont Midge Ure, le parolier de cette chanson, fera parti par la suite). Le courant principal de ce mouvement consistait à mêler avec "goût" (hum hum) la mode et la new-wave, et dont David Bowie et Roxy Music furent les principaux mentors (ah ces Anglais).
On remarque que la chanson a un sous titre (Devenir gris), parce que le petit luxe de l'époque, ce "je ne sais quoi", était justement d'avoir un peu de la langue de chez nous (dédicace à Yves Duteuil, ça fait jamais de mal) dans un morceau anglo saxon : faut avouer que ça renforce le côté inquiétant, la nénette ayant une voix relativement brrrr. Le sens des paroles, ben je pense que chacun comprend ce qu'il veut : très sincèrement à part une bonne dose métaphorique, j'ai jamais rien pigé, mais ça n'empêche pas de ressentir des trucs en l'écoutant.
Pour tout vous dire, cette chanson est un des morceaux, si ce n'est le morceau, qui m'a foutu le plus les jetons quand j'étais gosse (notamment cet espèce de "BOUUUUUUUUUUUUUU" du début, cette sirène qui me faisait cacher derrière le canapé)... Le clip, réalisé par Goldley & Creme, est une sorte d'oeuvre d'art de choses qui me mettaient le trouillomètre à zéro : même en le regardant aujourd'hui, je fais pas le fier (l'oeil qui cligne, la bouche juste en dessous, le maquillage, l'aspect fantomatique, gloups...).
Voilà, régalez vous (un p'tit conseil si vous z'êtes facilement impressionnables, ne le regardez pas dans le noir et mettez du Licence IV juste après). N'ayez pas peur, ayez confiaaaaance !^^
Visage - Fade To Grey devenir gris
envoyé par chilavert.
Bisous les p'tits loups et à demain, promis ça sera moins perturbant !
Et en bonus, le 1er morceau de Visage précité plus haut, une 'tite cover de Nouvelle Vague pas vilaine, une compo de Jean-Michel qui a une affiliation évidente. Et enfin, puisque les rosbeefs semblent avoir un peu pompé sur les froggies sur ce coup, ajoutons un morceau français qui semble s'être un tantinet inspiré de Fade to Grey (renvoyons l'ascenseur mes chers compatriotes)
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