Le Boss, une des plus belles pièces de l'histoire du rock américain. Bruce Springsteen, c'est le rockeur social par excellence, celui qui est à l'écoute de son pays, de ses maux, de ses douleurs, de son mal être : en un mot, un type proche du peuple américain et de ses racines, et non pas du côté bling bling et tape à l'oeil dont on nous abreuve à longueur de journée de par chez nous petits européens, pour nous faire rêver à un Eldorado lointain et séduisant.
D'une noirceur et d'un pessimisme parfois très marqué, il n'en demeure pas moins que ses textes et ses musiques savent faire ressortir une douce mélancolie, une vision réaliste des choses et du quotidien des petites gens, tout en laissant toujours une pointe d'optimisme. Peindre le tableu en rose n'est pas sa fonction première, mais le noircir totalement non plus, Bruce décrit la vie, la vraie, avec ses hauts, ses bas, ses moments de doute et de peine, tout en célébrant à chaque chanson l'humanité qui se trouve en chaque personne, quelle que soit sa strate sociale, quelle que soit sa couleur de peau. L'archétype même du chanteur engagé et citoyen par excellence.
En 1975, Bruce a un peu de mal à se faire une place au soleil des charts américains. Ses deux premiers albums, aux qualités indéniables, n'ont pas encore trouvé leur public, ou tout du moins ne réalise pas les scores commerciaux escomptés. Alors arrive en 1975 le cultissime "Born To Run", album de la dernière chance, qui se transformera en album de la naissance d'une icône.
40 minutes de bonheur, de rock, de ballade, d'émotion, de tristesse, de gaiété, 40 minutes qui résument la vie américaine au sens général, 40 minutes qui font frissonner voire pleurer. C'est avec le E Street Band, fabuleux groupe de musiciens (le regretté Danny Federici à l'orgue, Roy Bittan au Piano, Steven Van Zandt à la guitare, Max Weinberg à la batterie, Garry W. Tallent à la basse et le sublissime Clarence Clemons au saxophone), qu'il enregistrera cet album considéré comme l'un des plus grands albums de tous les temps ( ce que je plussoie très aisement).
L'album se termine par une chanson d'une dizaine de minutes, "Jungleland", moment d'une grâce que je trouve incroyable, où chaque instrument est magnifié (l'intro au piano, la montée de l'orgue, le solo de guitare, sans parler de cet exceptionnel solo de saxophone qui me fiche le frisson à chaque fois). Morceau épique contant l'histoire d'un petit caïd tiraillé entre l'amour et un rapport conflictuel avec les forces de l'ordre qui causera sa perte, "Jungleland" est décomposé en plusieurs parties. Une structure à plusieurs étages qui montre tout le talent du Boss pour narrer ce genre de petite histoire.
Chapeau l'artiste, j'attends ton prochain passage en France de pied ferme ;-)
Deux versions pour cette merveille, une de 1975 à l'Hammersmith Odeon de Londres, avec un bon vieux bonnet rasta.
D'une noirceur et d'un pessimisme parfois très marqué, il n'en demeure pas moins que ses textes et ses musiques savent faire ressortir une douce mélancolie, une vision réaliste des choses et du quotidien des petites gens, tout en laissant toujours une pointe d'optimisme. Peindre le tableu en rose n'est pas sa fonction première, mais le noircir totalement non plus, Bruce décrit la vie, la vraie, avec ses hauts, ses bas, ses moments de doute et de peine, tout en célébrant à chaque chanson l'humanité qui se trouve en chaque personne, quelle que soit sa strate sociale, quelle que soit sa couleur de peau. L'archétype même du chanteur engagé et citoyen par excellence.
En 1975, Bruce a un peu de mal à se faire une place au soleil des charts américains. Ses deux premiers albums, aux qualités indéniables, n'ont pas encore trouvé leur public, ou tout du moins ne réalise pas les scores commerciaux escomptés. Alors arrive en 1975 le cultissime "Born To Run", album de la dernière chance, qui se transformera en album de la naissance d'une icône.
40 minutes de bonheur, de rock, de ballade, d'émotion, de tristesse, de gaiété, 40 minutes qui résument la vie américaine au sens général, 40 minutes qui font frissonner voire pleurer. C'est avec le E Street Band, fabuleux groupe de musiciens (le regretté Danny Federici à l'orgue, Roy Bittan au Piano, Steven Van Zandt à la guitare, Max Weinberg à la batterie, Garry W. Tallent à la basse et le sublissime Clarence Clemons au saxophone), qu'il enregistrera cet album considéré comme l'un des plus grands albums de tous les temps ( ce que je plussoie très aisement).
L'album se termine par une chanson d'une dizaine de minutes, "Jungleland", moment d'une grâce que je trouve incroyable, où chaque instrument est magnifié (l'intro au piano, la montée de l'orgue, le solo de guitare, sans parler de cet exceptionnel solo de saxophone qui me fiche le frisson à chaque fois). Morceau épique contant l'histoire d'un petit caïd tiraillé entre l'amour et un rapport conflictuel avec les forces de l'ordre qui causera sa perte, "Jungleland" est décomposé en plusieurs parties. Une structure à plusieurs étages qui montre tout le talent du Boss pour narrer ce genre de petite histoire.
Chapeau l'artiste, j'attends ton prochain passage en France de pied ferme ;-)
Deux versions pour cette merveille, une de 1975 à l'Hammersmith Odeon de Londres, avec un bon vieux bonnet rasta.
La 2ème, remarquable également, 26 ans plus tard à New York City
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