vendredi 5 février 2010

Men At Work - Down Under (1982)


(c) lescharts.com


Ah les p'tits solos de flûte... c'est mignon, c'est simple, c'est frais, ça mange pas de pain... mais parfois ça coûte cher et ça peut valoir des tas de sous quand on fait pas attention.

Men At Work, c'est un des fleurons du rock australien des années 80. Formé d'abord par le duo Colin Hay-Ron Strykert, il devient véritablement un groupe avec l'arrivée d'un batteur et d'un clavier, Greg Ham. D'entrée en 1981, c'est le carton chez eux avec "Who Can't It Be Now?" numéro un des charts austraux, puis "Down Under", qui fera un raz de marée gigantesque sur la planète en étant numéro 1 quasiment partout (UK, USA,...)

Autant dire que depuis bientôt 30 ans les royalties de ce morceau rapportent un beau petit pactole. Mais malheureusement pour les p'tits gars du groupe, il semblerait que le petit solo de flûte qu'on entend au début et dans la chanson, soit un tantinet une réinterprétation musicale d'une chanson pour la jeunesse, écrite dans les années 30. C'est pas forcément hyper évident, mais bon c'est vrai qu'il y a une ressemblance, et puis a priori en Australie, ça a fait du bruit dans le Landernau. Pour info, je vous renvoie à ce petit article (en anglais, mais pas trop compliqué), avec un petit passage de la fameuse chanson originelle en question pour vous faire un avis...

C'est vrai qu'ils auraient dû être un peu plus prudent, et notifier tout ça dans les crédits. Après, on peut lire ça et là qu'en fait, l'origine pourrait remonter à une vieille chanson galloise de la fin du XVIIème... Alors qui croire finalement ? Et puis d'un autre côté, Coldplay pompe bien du Satriani... et on leur dit rien ! (selon que vous serez puissants ou misérables, etc etc... comme disait Jean De La Fontaine et Michel)

Bon quoiqu'il en soit, il n'empêche que c'est un chouette clip, et un chouette morceau, et qu'on peut déjà s'en satisfaire sur ces simples critères de base... Et puis les p'tits gars rendront la moitié de leurs royalties sur quelques années pour les ayants droits, et tout le monde sera content : vive l'argent !




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